Et oui, pour ce retour depuis un bout de temps sur
le blog, ce sera une confession.
J’avoue tout !!! Et pour dire vrai aussi, ça
n’est pas un article tout neuf, il a déjà été publié sur le blog d’une très
chère amie qui lit plus vite que son ombre mais qui aime aussi les autres arts
et notamment le 7e (pour ceux qui veulent la découvrir, c’est par
ici que ça se passe).
Donc confession vous disais-je. Et oui, c’est
comme ça mais depuis tout petit… J’adore les films dits « de
filles ». Je ne sais pas trop pourquoi. Évidemment les comédies
romantiques, surtout si elles sont anglaises, c’est ma came. Mais pas
seulement, les mélos c’est pas dégueu non plus, enfin certains. J’ai mes
limites.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours
préféré trainer avec des filles. Je me suis toujours senti mieux en leur
compagnie. Bon, faut pas exagérer, jusqu’à la fin du collège je ne parlais pas
trop au sexe opposé, cette terra incognita fascinante (sous peine de
devenir rouge pivoine). Ça c’est arrangé ensuite, rassurez-vous ! J’ai
toujours adoré leurs conversations, souvent drôles et crues, parfois graves,
d’autres fois futiles (j’adore parler chiffon avec les filles, enfin surtout
les écouter parler chiffon. Quel monde fascinant les gars !!! C’est
prodigieux).
À coté, les conversations de mecs me semblaient
binaires, toujours sur le ton de la moquerie. Attention, je n’ai pas dit que
les filles ne se moquaient jamais. Ouuhhh là non, au contraire !!! Et
parfois ça peut même devenir sanglant. Bon, j’arrête là avec la minute Confession intimes.
Mais revenons au Cinéma. C’est étrange, mais c’est
mon premier post sur un film. Pourtant, je suis passionné de ciné depuis tout
petit. Quand je dis passionné, c’est peu dire, tant j’ai vécu d’aventures par
procuration grâce à la toile blanche. Mais revenons à nos moutons, je
reviendrais une prochaine fois sur cet amour fou.
Les films pour filles disais-je donc !!! Commençons
par l’un de mes films préférés : Quatre mariages et un enterrement.
Ultra culte, l’archétype de la comédie romantique à l’anglaise. Londres et ses
alentours, ses mariages « chicos » de la bonne société, cet humour
« so british » qui fait mouche à chaque réplique sans pourtant se
départir de mélancolie et de gravité. Bon, faut pas négliger la présence de la
solaire Andie MacDowell, ça aide aussi. J’aimais me projeter en ce maladroit et
attendrissant Hugh Grant, drôle et cultivé et tellement classe sans faire aucun
effort. C’est fait pour rêver le ciné, entre autre, non ?
Quatre mariages et un enterrement
Dans le même esprit, Coup de foudre à Notting
Hill est vraiment bien. Même humour, même glamour, la gravité n’étant
jamais bien loin. En même temps c’est le même scénariste que le film précédent,
ça aide !
Dans une autre veine mais pas si éloigné que ça,
les films d’époque. Surtout ceux adaptés de livres de Jane Austen ou
d’Elizabeth Gaskell. La série BBC Orgueil et préjugés est un modèle du
genre, comédie de mœurs plus que comédie romantique, l’humour et la romance
sont là. Mais sous les conventions et les convenances, la critique sociale de
cette époque se fait virulente. On pourrait rapprocher de ce genre
l’excellentissime série Downton Abbey, en moins comique tout de même.
Pour terminer avec la comédie romantique passons
de l’autre coté de l’Atlantique avec deux films qui trônent au panthéon de mes
best movies ever.
Annie Hall de Woody Allen et Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner.
Deux films mètre-étalon de la comédie romantique à l’américaine (new-yorkaise
surtout) quoi que le film d’Allen ne soit pas vraiment romantique. Mais comment
ne pas tomber amoureux de Diane Keaton jouant Annie Hall ? Bon, c’est
facile, me direz-vous d’être magnifiée par la caméra de son amoureux de
réalisateur. Quoiqu’ils n’étaient peut-être déjà plus ensemble… À vérifier.
Annie Hall
Encore une fois, l’humour est bien là. Les
relations homme-femme sont finement observées, plutôt intellectualisées mais
quelle magnifique portrait de femme, à la fois forte et fragile, drôle,
touchante et absolument pas sûre d’elle. Impossible d’être tout ça à la fois.
Bien sûr que si c’est une femme. Comme le dit si bien la blogueuse Anne-Solange
de Cachemire & soie : « une fille c’est pas compliqué,
c’est subtil ».
Allen, en plus de filmer amoureusement Diane
Keaton, en fait de même pour sa ville, New York. Le tout accompagné de musique
jazz. Du grand art. On parle de Paris comme de la ville la plus romantique du
monde, parfois je me demande… Manhattan, Central Park quand même !!!
Pareil pour Quand
Harry rencontre Sally. Même cadre et même style de musique, des vieux
standards du jazz que le film, sorti en 1989 a remis à la mode. Moins
intellectuel mais tellement bien vu sur les relations homme-femme et sur ce que
pensent les hommes des relations de couple. Les filles, vous vous demandez ce
qui passe par la tête des hommes, regardez ce film !
Quand Harry rencontre Sally
Ce film est devenu l’archétype de la comédie
romantique américaine. Sa narration sur plusieurs années, ces héros qui se
détestent à leur première rencontre, qui se détestent encore à la suivante,
puis qui deviennent amis et qui finissent dans les bras l’un de l’autre. Ça vous rappelle rien ? Oui ça ressemble
beaucoup à du Jane Austen mais surtout cette construction est devenue la forme
classique de toutes romances hollywoodiennes qui se respectent.
Pour finir ce trop long article (Merci aux
« survivors » arrivés jusqu’ici.), je voulais parler d’un de mes
mélos préférés : Sur la route de Madison. Ahhhhh ! Du grand
Clint. Eastwood est au sommet. L’humour a disparu. Mais qu’est-ce que c’est
beau et bon de souffrir comme ça. Rien de plus touchant qu’une relation
impossible. Les paysages et les fameux ponts du comté de Madison (auxquels le
titre original fait directement référence : The bridges of Madison
County), la sensualité qui se dégage de ce couple Eastwood/Meryl Streep, tout
en retenue et pudeur mais pourtant prêt à s’embraser au moindre effleurement,
la musique triste et belle (encore une fois du jazz. Oui je sais, je suis
monomaniaque, mais j’adore ça.), moi ça fait fondre mon petit cœur que
voulez-vous. Et puis qui n’a jamais vu Meryl Streep épousseter un tapis sous le
porche de sa maison n’a jamais connu la Sensualité. Ou bien cette autre scène
où Meryl Streep enfile ses ballerines juste avant de guider Eastwood vers les
fameux ponts. Waouhhhh… Bref je m’égare. Il faut conclure. Un récit jamais
larmoyant, tout en retenue, sans grands effets ou mise en scène tape-à-l’œil,
sont, à mon avis, les ingrédients pour faire un grand mélo.
Sur la route de Madison
Rassurez-vous, j’adore aussi les bons gros films d’action-bien-viril-avec-des-explosions-et-tout-et-tout.
Bon, ceux avec des grosses bagnoles tunées qui roulent très vites, je passe mon
tour (Merci, pas pour moi/Mais tu peux bien les offrir à une autre…) :
faut pas déconner non plus. En fait, tout simplement, ces « films de
filles » me plaisent car ce sont de magnifiques films (des chefs-d’œuvre,
oserai-je dire… Oui je le dis) qui nous touchent, qui parlent de nous, un
peu, et des autres aussi, de la vie et des relations entre les êtres.
Des trucs importants quoi ! Les choses de
la vie pour reprendre le titre d’un autre magnifique film de Claude Sautet.
Les choses de la vie.
N'est-ce pas à ça que devrait toujours ressembler la vie à deux ?
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